Le mois dernier m’a fait un bien fou ! Janvier avait été très calme puisque je n’ai lu qu’un seul livre 😂 ! Mais c’est comme ça, il y a un temps pour tout et il faut parfois relâcher un peu son activité favorite pour avoir vraiment l’envie d’y retourner. Comme d’habitude, je t’ai concocté un petit bilan pour te parler des lectures qui ont croisé ma route le mois passé. N’hésite pas à me donner tes meilleures découvertes en commentaires !👇 C’est toujours un vrai plaisir de te lire ! C’est parti pour le bilan lecture du mois de Février !
Bilan de mes lectures du mois de Février


Mon avis en deux mots
J’ai réellement aimé ce livre qui a frôlé le coup de cœur. L’Histoire des relations houleuses Japon-Corée et la séparation entre la Corée du Nord et celle du Sud est très intéressante à suivre dans ce roman. Les thèmes abordés : le racisme, l’égalité homme/femme, le poids des normes sociales et même l’homosexualité à cette époque enrichissent cette fresque familiale. Si tu aimes les romans historiques et que tu souhaites découvrir des personnages du continent asiatique, alors fonce !
Résumé
Début des années 1920, dans un petit village coréen, la jeune Sunja se laisse séduire par un riche étranger. Lorsqu’elle tombe enceinte et apprend que son amant est déjà marié au Japon, elle refuse la solution qu’il lui propose : devenir son épouse coréenne. Ce refus est le point de départ d’un exil qui s’étendra sur quatre générations. Pour éviter la ruine et le déshonneur à sa famille, Sunja épouse Isak, un pasteur chrétien qu’elle connaît à peine et qui lui propose une nouvelle vie au Japon. S’étendant sur huit décennies et quatre générations, découvrez le récit épique d’une famille rejetée par deux pays, aux prises avec l’histoire et secouée par des questions d’identité, d’amour, de mort et de survie. Min Jin Lee est autrice et journaliste. Elle a écrit Pachinko, son deuxième roman, quand elle vivait à Tokyo. Elle habite aujourd’hui à New York avec sa famille.Mon avis en deux mots
L’enfant de Noé c’est une histoire toute douce comme Eric Emmanuel Schmitt sait si bien les inventer. Si tu cherches une lecture rapide, agréable, qui encourage la tolérance face à la différence ; alors je pense que ce récit te fera passer un bon moment.
Résumé
Un enfant de sept ans est arraché à ses parents pour pouvoir survivre. 1942. Les rafles commencent. Joseph, parce qu’il est juif, se trouve confié à des inconnus qui l’obligent à travestir la vérité. Virtuose du mensonge comme tous les enfants cachés, il apprend à taire son nom, son histoire, ses sentiments. Dissimulé dans un pensionnat catholique, il va grandir auprès d’un prêtre, le père Pons, un homme simple qui est cependant habité par la folie des justes. Sous son église, dans la crypte, le père Pons a aménagé une synagogue secrète. La nuit, il y étudie la Torah, la Kabbale, les textes des rabbins et il y collectionne les objets de culte. Dans un univers en apparence chrétien, il s’attache à faire survivre la culture juive pour la transmettre à ces enfants sauvés afin qu’ils ne perdent pas leur identité. Tel Noé pendant le déluge, il a décidé de sauver l’humanité. Malgré elle. Contre elle. Qu’adviendra-t-il de Joseph et de tous ces enfants de Noé pendant la guerre ? Et surtout que deviendront-ils, une fois la paix revenue, avec cette double identité : juifs et chrétiens?

Mon avis en deux mots
Cette lecture m’a fait passer un bon moment et m’a permis de toucher du doigt la spiritualité soufie. Je reste cependant sur ma faim concernant les personnages que j’aurais aimés plus creusés et nuancés.
Résumé
Ella Rubinstein a en apparence tout pour être heureuse : une jolie maison dans le Massachusetts, trois beaux enfants, un chien fidèle. Mais, à l’aube de ses quarante ans, elle se demande si elle n’est pas passée à côté d’elle-même. Les infidélités de son mari ne sont plus un mystère et les cours de cuisine du jeudi ne suffisent pas à exalter sa vie monotone. Décidée à reprendre une activité professionnelle, elle est engagée comme lectrice par un agent littéraire. Sa première mission : rédiger une note sur un manuscrit signé Aziz Z. Zahara. Ce roman, qui retrace la rencontre entre le poète Rûmi et le plus célèbre derviche du monde musulman, Shams de Tabriz, va être une révélation pour Ella. Au fil des pages, elle découvre le soufisme, le refus des conventions et la splendeur de l’amour. Cette histoire se révèle être le miroir de la sienne. Aziz – comme Shams l’a fait pour Rûmi sept siècles auparavant – serait-il venu la libérer ?Mon avis en deux mots
Tu l’auras sans doute compris, “la putain du califat” traite d’un sujet difficile sans fioritures. Si tu es du genre très sensible et que tu as tout de même envie de tenter, je te conseille d’y aller sur la pointe des pieds ! Pour ma part, j’ai aimé ce témoignage même si je l’ai trouvé moins prenant et plus terre à terre que d’autres lus précédemment.
Résumé
« Le manuel de l’esclavage, c’est un peu la Convention de Genève du djihadisme, écrite par une génération qui croit vivre dans l’Arabie du viie siècle tout en regardant Game of Thrones, où les scènes de bordels servent d’intermèdes aux décapitations… Esclave de douze maîtres, vendue et revendue de Qaraqosh en Irak à Raqqa en Syrie, l’histoire de Marie dessine la géographie de l’État islamique. Et sa théologie : tous les péchés des hommes se sont incarnés dans son corps de femme… » Marie nous a confié son histoire : elle a exigé que tout soit raconté, que rien ne soit omis. Son récit bouleversant est celui d’une chrétienne capturée par les djihadistes, qui veut vivre, qui se bat, qui refuse de se laisser briser par la bestialité des hommes. Et celui de la victime, souillée, torturée, violentée, qui découvre finalement comment on est accueilli par les siens quand on revient de l’enfer. Ce livre montre les exactions commises au nom de la charia. Il oblige à voir comment les fondamentalistes, qui n’ont d’yeux que pour les vierges du Paradis, transforment les femmes en putains.
Mon avis en deux mots
Petit coup de projecteur sur ce livre qui vaut le détour ! J’ai adoré cette autobiographie que j’ai trouvée bienveillante à l’égard de la communauté qui a exclu notre auteur. Ce dernier dépeint son histoire et les personnes qui l’ont blessé, sans toutefois condamner qui que ce soit. Malgré toutes les souffrances endurées pour en arriver là, Shulem Deen se relève et ose la liberté ! Quel courage !
Résumé
Marié dès l’âge de dix-huit ans à une femme que sa communauté lui a choisie, Shulem Deen a longtemps mené une vie austère encadrée par les règles strictes des skver. Considérés comme trop extrêmes même par les plus fanatiques – les satmar, les belz, les loubavitch –, les skver font revivre les coutumes et les pratiques des premiers Juifs hassidiques et se tiennent à l’écart du monde extérieur. Seulement, un jour, Shulem s’est mis à douter.
Dans ce récit passionnant, il raconte le long et douloureux processus d’émancipation qui a poussé sa communauté ultra-orthodoxe à l’exclure pour hérésie. Un parcours poignant qui, loin de tout règlement de comptes, offre une analyse fine des raisons conduisant des hommes et des femmes à quitter leur monde.
Livre lu mais non chroniqué ici

Pour te parler de ces trois livres (dont seulement deux apparaissent à l’écran parce que j’ai dû en rendre un à la bibliothèque), je te donnerais trois mots : expérience, spiritualité et amour. Soeur Emanuelle fait partie des personnalités que je préfère. Habitée par sa foi, par l’amour du prochain et par sa rage face aux injustices, elle m’encourage à me dépasser dans mon quotidien. Par ces petits livres, j’ai pu toucher du doigt son expérience de vie, ainsi que les valeurs et principes qui l’ont fait tenir, même dans les moments les plus douloureux. Soeur Emanuelle n’est pas de ceux / celles qui critiquent en se tournant les pouces, elle a rejoint ceux qu’on méprise, en plein milieu de leur misère pour lutter avec eux au quotidien !
Si tu devais n’en lire qu’un, je te conseille « j’ai 100 ans et je voudrais vous dire » ! Ce petit livret se lit très rapidement, donne une bonne idée de qui est Soeur Emmanuelle et sa forme d’interview rend ce qu’elle dit très prenant. Ps : que tu sois croyant.e ou non, Soeur Emmanuelle est quelqu’un de très ouvert d’esprit, tu ne te sentiras donc jamais jugée par rapport à ça en la lisant. Elle n’est pas non plus attachée à convertir coûte que coûte, elle partage simplement ce qui l’aide à rester debout.

C’est Pachinko qui m’intrigue le plus mais pour l’instant je n’ai pas réussi à mettre la main dessus !
J’espère que tu pourras bientôt découvrir cette belle histoire !