Le mois d’octobre aura été encore plus ténu que d’habitude niveau lecture ! 😊 J’ai carrément explosé mon compteur d’épisodes Netflix et je pense que le changement de saison est clairement coupable. J’ai aussi donné plus de temps à mon mémoire qui est plus compliqué que prévu … Mais 0 culpabilisation, il y a des périodes comme ça où lire nous donne un peu moins envie que d’habitude et c’est ok. Je suis clairement en retard pour ce bilan du mois d’octobre, mais je souhaitais quand même vous le poster ! Et toi, comment était ton mois d’octobre ? Plutôt lecturien ou netflixien ?
Bilan de mes lectures du mois d’octobre


Mon avis en deux mots
En bref, je suis heureuse d’avoir découvert cette autrice avec ce livre qui m’a beaucoup touché. J’ai lu peu de récits qui décrivent avec autant de justesse la violence d’un deuil. Si par contre tu es adeptes des histoires pleines d’action, alors je te conseille de tenter un autre livre. Si par contre tu aimes les écritures poétiques, des personnages développés et un rythme lent, alors « l’enfant des tempêtes » est fait pour toi !
Résumé
Charente-Maritime, quelques jours avant Noël. Le cœur de Mathieu, douze ans, n’est pas à la fête. Incapable de supporter leur domicile et la présence de la famille après la mort de son mari, sa mère a décidé de se réfugier dans leur maison de vacances sur l’île d’Oléron. Tous deux s’y retrouvent pour une semaine, face à l’océan sous l’hiver, entre culpabilité et deuil. Dans l’espoir d’endormir sa peine et son incompréhension du monde des adultes, Mathieu s’échappe de la maison dès qu’il le peut et rencontre Corentin, un garçon de son âge. Jour après jour, les deux garçons explorent la plage, les blockhaus en décrépitude et les limites de leur courage. Mais bientôt Corentin pousse Mathieu à des expériences plus extrêmes et le ciel se fait de plus en plus noir. Tandis qu’une tempête sans précédent approche des côtes françaises, une autre monte en lui, bien décidée à balayer son enfance. Et comment peut-on affronter l’obscurité, quand on a douze ans ?Mon avis en deux mots
En bref, ce livre est une fiction très réussie portant sur les dangers d’une religion poussée aux extrêmes. Il est le premier de l’autrice qui aura su poser des mots justes sur un phénomène assez peu connu en France : le fondamentalisme se réclamant du christianisme. Si tu cherches un livre qui te donnera envie de prendre le personnage principal dans tes bras, alors je te conseille de lire « Bénie soit Sixtine ».
Résumé
Sixtine, jeune femme très pieuse, rencontre Pierre- Louis, en qui elle voit un époux idéal, partageant les mêmes valeurs qu’elle. Très vite, ils se marient dans le rite catholique traditionnel et emménagent à Nantes. Mais leur nuit de noces s’est révélée un calvaire, et l’arrivée prochaine d’un héritier, qui devrait être une bénédiction, s’annonce pour elle comme un chemin de croix. Jusqu’à ce qu’un événement tragique la pousse à ouvrir les yeux et à entrevoir une autre vérité. Bénie soit Sixtine est avant tout l’histoire d’un éveil et d’une émancipation. Entre thriller psychologique et récit d’initiation, ce premier roman décrit l’emprise exercée par une famille d’extrémistes sur une jeune femme vulnérable et la toxicité d’un milieu pétri de convictions rétrogrades. Un magnifique plaidoyer pour la tolérance et la liberté, qui dénonce avec force le dévoiement de la religion par les fondamentalistes.
Mon avis en deux mots
Dans ce roman d’une beauté poignante, Shin Kyong-suk met au jour un passé resté douloureusement enfoui dans sa mémoire. C’est l’été, elle a seize ans et quitte sa campagne pour Séoul. Le seul moyen pour elle d’accéder au lycée est de devenir ouvrière dans une usine et d’être choisie parmi les plus méritantes pour suivre des cours du soir. De seize à dix-neuf ans, elle va connaître les privations, le travail éreintant, la solitude pareille à une pluie froide, puisant chaque jour en elle-même une force renouvelée pour vivre jusqu’au lendemain. Et c’est là, dans cette étroite chambre parmi les trente-sept de la maison labyrinthique qui abrite les employés d’usine, que va jaillir en elle le désir, la promesse incroyable de devenir écrivain.
Résumé
En bref, si tu t’intéresses à la Corée en général et même plus spécialement à la période des années 80’, je pense que ce livre pourrait te plaire. Quelques longueurs m’ont parfois poussé à sauter des passages, c’est vrai, c’est pourquoi je peux dire avoir apprécié ma lecture, sans plus. L’autrice déroule ses souvenirs minutieusement, à la manière d’une pelote de laine et nous ouvre une portion de sa vie qu’elle juge compliquée et douloureuse même si celle-ci fût nécessaire à vivre pour être la personne qu’elle est aujourd’hui.Livre lu mais non chroniqué ici

Mon avis en deux mots : Je crois que c’est la poésie de la plume de Christian Bobin qui m’a le plus plu. On me l’avait effectivement vanté pour ça et je n’ai pas éte déçue de ce côté là. Je n’ai pas contre par toujours compris là où il voulait en venir 😅. C’est un peu le problème de l’écriture imagé, parfois on est complètement à côté de la plaque 😂. Les passages qui traitent directement de l’alzheimer de son père m’ont beaucoup touché puisque mon grand-père en est aussi atteint… et il est bien difficile de savoir un proche sombrer dans cette maladie.

Résumé : Les textes rassemblés dans ce volume ont tous ce supplément d’âme et de lumière qui, non seulement fait escorte, mais invente des routes imprévues, des clairières inespérées, sans jamais occulter les épreuves, les alarmes ni les deuils. « Je suis né dans un monde qui commençait à ne plus vouloir entendre parler de la mort et qui est aujourd’hui parvenu à ses fins, sans comprendre qu’il s’est du coup condamné à ne plus entendre parler de la grâce », écrit Christian Bobin dans La Présence pure. Et cette grâce qu’il préserve au bord de la mort comme sur le visage de l’amour, il s’en fait le guetteur, le sourcier, et il a comme personne les mots pour l’éveiller.

Résumé : Les textes rassemblés dans ce volume ont tous ce supplément d’âme et de lumière qui, non seulement fait escorte, mais invente des routes imprévues, des clairières inespérées, sans jamais occulter les épreuves, les alarmes ni les deuils. « Je suis né dans un monde qui commençait à ne plus vouloir entendre parler de la mort et qui est aujourd’hui parvenu à ses fins, sans comprendre qu’il s’est du coup condamné à ne plus entendre parler de la grâce », écrit Christian Bobin dans La Présence pure. Et cette grâce qu’il préserve au bord de la mort comme sur le visage de l’amour, il s’en fait le guetteur, le sourcier, et il a comme personne les mots pour l’éveiller.