Auteure : Sophie Astrabie

Edition : Flammarion

Nombre de pages : 394 pages




Résumé :

Camille, jeune fleuriste qui rêve sa vie, visite des appartements qu’elle n’a aucune intention d’acheter.  Marguerite, quatre-vingt-sept ans, met en vente son appartement qu’elle s’est pourtant juré de ne jamais quitter.
Derrière leurs fenêtres qui se font face, dans cette rue parisienne, la vie de l’ une n’apparaît à l’autre qu’en reflet. Les mensonges de Camille à son entourage et les secrets de Marguerite enfouis soigneusement depuis l’enfance se croisent et se répondent.
Comment prendre sa vie à bras-le-corps quand on a décidé d’en vivre une autre ?

Lis moi !

« Dans la voiture qui la ramène chez elle, elle réalise que la vieillesse vient de prendre une nouvelle définition et que, cette fois, elle est synonyme de solitude. »

Qu’est-ce qui pourrait bien pousser une vieille dame à mettre en vente son bien le plus précieux (son appartement), sans avoir aucunement l’intention de le vendre ? Marguerite vient d’enterrer son amie et voilà qu’elle goûte à la solitude profonde d’une vie sociale désertée. Camille, elle, est une jeune femme qui aime visiter des appartements qu’elle n’achètera pas. Elle est de ceux et celles qui aiment imaginer les vies des gens à travers le vis à vis de son chez elle et des visites dans les maisons des autres. Ces deux femmes séparées par plusieurs générations ont pourtant bien des choses en commun ! Et puis il y a Thomas, un peu dépassé par la vie et qui est agent immobilier.

Tu imagines un peu ce que l’autrice va tisser ? Je ne t’en dis pas plus sur l’histoire pour ne pas te gâcher la surprise. « La somme de nos vies », c’est une histoire mignonne, douce, bien écrite dans laquelle tu apprécieras te replonger à chaque fois que tu reprendras ce livre entre tes mains.

Les scènes d’action ne se succèdent pas, le suspens n’est pas à son comble ; en fait tout ce livre est emprunt de simplicité et d’humanité. Il aborde aussi de manière frontale la question de ce qui nous pousse à mentir, du poids des secrets et du regard des gens.

Enfin, l’écriture de Sophie Astrabie m’a donné envie de me couler dans cette histoire comme on se glisse dans un plaid bien cosy. Je pense suivre de près ses prochaines publications.

Conclusion


En bref, j’ai aimé ce petit concentré de douceur. Si tu souhaites un livre à l’écriture fluide qui te réconfortera à coup sûr après une journée de boulot bien remplie, alors « La somme de nos vies » est fait pour toi !