Auteure : Min Jin Lee

Edition : Charleston

Nombre de pages : 624 pages




Résumé :

Début des années 1920, dans un petit village coréen, la jeune Sunja se laisse séduire par un riche étranger. Lorsqu’elle tombe enceinte et apprend que son amant est déjà marié au Japon, elle refuse la solution qu’il lui propose : devenir son épouse coréenne. Ce refus est le point de départ d’un exil qui s’étendra sur quatre générations. Pour éviter la ruine et le déshonneur à sa famille, Sunja épouse Isak, un pasteur chrétien qu’elle connaît à peine et qui lui propose une nouvelle vie au Japon. S’étendant sur huit décennies et quatre générations, découvrez le récit épique d’une famille rejetée par deux pays, aux prises avec l’histoire et secouée par des questions d’identité, d’amour, de mort et de survie. Min Jin Lee est autrice et journaliste. Elle a écrit Pachinko, son deuxième roman, quand elle vivait à Tokyo. Elle habite aujourd’hui à New York avec sa famille.

Lis moi !


Pourquoi lire « Pachinko » ?



« Pachinko », c’est le livre que tout le monde voit passer en ce moment sur les réseaux sociaux. D’une part, parce que les éditions Charleston ont bien prévu le coup, d’autre part car l’histoire est passionnante. Si tu as lu le résumé, alors tu sais que l’intrigue se déroule sur deux pays chers à mon cœur : la Corée et le Japon. Impossible de ne pas tenter cette lecture !


Pachinko : une histoire parcourant quatre générations

L’autrice nous emmène à la suite de Sunja et de sa famille sur quatre générations et sans nous perdre ! J’aime le fait de suivre des personnages sur une période très longue (ici de 1910 à 1980), parce que j’ai tout mon temps pour m’y attacher, les voir évoluer et apprendre à les connaître. Ils sont certes nombreux, mais sont nuancés et ajoutent vraiment de la valeur au récit.


Un exil et du courage

L’exil de cette famille et son acclimatation dans un pays qui ne veut pas d’elle m’ont touché. Ce livre a d’ailleurs le mérite de donner de la voix à ces histoires familiales oubliées de l’ère coloniale. Sunja, comme beaucoup d’autres femmes sont mises en lumière pour leur courage et leur détermination face à un racisme, au dénuement économique, à l’injustice et aux persécutions liées à leur statut de chrétiens.


Conclusion

Tu l’auras compris, j’ai réellement aimé ce livre qui a frôlé le coup de cœur. L’Histoire des relations houleuses Japon-Corée et la séparation entre la Corée du Nord et celle du Sud est très intéressante à suivre dans ce roman. Les thèmes abordés : le racisme, l’égalité homme/femme, le poids des normes sociales et même l’homosexualité à cette époque enrichissent cette fresque familiale. Si tu aimes les romans historiques et que tu souhaites découvrir des personnages du continent asiatique, alors fonce !